La traversée du désert...

Il y a des soirs où l'entrain n'y est pas...
Marre de se battre, marre de frapper notre mère la terre pour en extraire quelques ressources à la valeur incertaine.
Bon bras souffre de trop de combats, de trop de batailles. J'ai mal à la tête, mal aux yeux, mal au coeur.

Ma tête est ailleurs...  Rêve de jours meilleurs... J'ai envie d'espace et de liberté!
J'ai envie de voyager, de voir le soleil se lever sur de nouveaux horizons. Me réveiller le coeur léger et profiter de l'instant. Je suis comme ces fleurs qui suivent la révolution du soleil. Toujours plus de lumière!

Pourquoi j'écris ça? Je n'en sais rien. Sans doute ce soir, tout sera redevenu comme hier. Et pourtant... j'y crois...

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[Essi]

Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom,
Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon,
Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie,
J'aime de tes concerts la sauvage harmonie,
Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents
Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents !
La nuit est ton séjour, l'horreur est ton domaine :
L'aigle, roi des déserts, dédaigne ainsi la plaine
Il ne veut, comme toi, que des rocs escarpés
Que l'hiver a blanchis, que la foudre a frappés ;
Des rivages couverts des débris du naufrage,
Ou des champs tout noircis des restes du carnage.

[Liberté]

Le rayon qui blanchir les vastes flancs de pierre,
En glissant à travers le pan de rideau clair
Dessine devant toi un lumineux sentier
C’est une invitation d un peuple tout entier
Où la mémoire en toi réveille ce jour sans nombre
Qu’un jour cette lumière viendra chercher ton ombre
Tu règnes cependant sur un siècle que tu aimes,
sache que tu n'as rien à craindre que toi-même.
Ne t enferme jamais sous un réseau de fer
toi qui est simplement faits pour t'enivrer d'air,
Sur la pente rapide que traverse ta vie,
murmure donc ce nom : liberté, et souris